12
Jan
Là-haut sur la montagne, dans le feu et les flammes
Tu cries toute ta hargne et tout ton désespoir
Que même Dionysos, pourrait s’en émouvoir
S’il n’avait d’autres corps à ronger jusqu’à l’âme
On t’a pris ton papa dans ta plus tendre enfance
Un cher père tant aimé qui ne cessait de geindre
Frêle flamme fragile qui finit par s’éteindre
Avec celle de Dieu et de son impuissance
Ainsi dès tes cinq ans tu perdis l’innocence
Le soupçon t’envahit, tout paraissait mensonge
La mort était présente dans chacun de tes songes
Tu partis en croisade contre toute espérance
Avec ton grand marteau, tu cassas les idoles
Tu étais devenu poète et philosophe
Prince dans l’aphorisme comme dans l’apostrophe
Tu passas la pensée au violent vitriol